La chasse : des origines très lointaines
Très tôt, l’homme dut traquer le gibier pour se nourrir mais aussi pour se vêtir. D’ailleurs, les découvertes archéologiques ont bien confirmé qu’au moins durant la période du paléolithique, la chasse était l’activité principale de l’homme. Il accordait un soin particulier à la confection de ses armes de chasse. Le rythme des saisons déterminait également les modes et périodes de chasse à ces populations nomades. Très vite, par la sédentarisation de ces peuplades et le développement de l’élevage, la chasse prit un rôle secondaire dans l’existence de l’homme. Elle devint un loisir, une opportunité lors de balades et un moyen de se défendre contre certaines espèces animales, telles que le loup, l’ours. La chasse fut très tôt soumise à des réglementations. Déjà, à l’époque mérovingienne (Vème/VIIIème siècle), la chasse était régie par la «loi salique» qui déterminait les droits des chasseurs pour l’abattage de certaines espèces et l’usus de certain terrain de chasse. Par la suite, la noblesse se réserva la chasse comme privilège. L’appartenance à cette classe donnait droit à la pratique de la chasse au grand gibier sur les terres royales. A la cour, les histoires de chasse alimentaient souvent les discussions, d’autant plus que malgré les rivalités existantes avec le Royaume d’Angleterre, ce dernier, spécialiste de certains modes de chasse, tels que la chasse à courre, influençait largement le Royaume de France par les différentes techniques de chasse que les Anglais utilisaient. Depuis, la chasse s’est largement popularisée et est devenue un art, la cynégétique, même si certains tendent à en violer les règles. Les «mauvais joueurs» encourent en règle générale de lourdes sanctions. Cet art, comme tous les arts, se décline sous différentes formes et varie selon les régions et les saisons.
La chasse : une discipline saisonnière aux modes multiples
Les modes de chasse sont classifiés par catégorie de gibier, et différenciées en sous-catégories, ces dernières définissant la pratique utilisée pour traquer le gibier. On distingue ainsi : La chasse au petit gibier : à la la billebaude, à la battue ou à la chasse au furet. La chasse au grand gibier : à l’affût, à l’approche ou à la battue. La chasse au gibier d’eau : au Hutteau/cercueil, la chasse à la Hutte, la chasse à la passée. La chasse aux oiseaux migrateurs : la chasse à l’affût, la passée aux grives, la palombière et la chasse aux gluaux. La Vénerie est un terme associé à la chasse à courre, la chasse à la grande vénerie, la petite vénerie, la vénerie sous terre. Et enfin la chasse au vol. Une partie de chasse peut également se dérouler sans l’utilisation d’armes à feu. L’arc, par exemple, interdit pendant des décennies, est revenu sur certaines scènes de chasse depuis une dizaine d’années. Outre ses atouts en matière de protection de l’environnement, soit l’absence de projection de plomb, ce mode peut être également assimilé à une pratique sportive. D’ailleurs, la chasse en général demande avant tout une bonne condition physique et une grande faculté de concentration et d’adaptation, assorties de beaucoup de patience. C’est une discipline qui s’avère très pointue et exige des équipements adéquats pour pouvoir l’exercer. Outre les longues heures de marche, la chasse peut nous amener à traquer le gibier en pédalo et en bateau pour la chasse au gibier d’eau notamment. En savoir plus sur la chasse en France.
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