maisons haute qualité environnementale

Maisons Haute Qualité Environnementale (HQE), maisons passives, maisons positives : quelle est la différence ?


Ces dernières années, constat écologique alarmant en main, de nouvelles habitations plus saines pour leurs occupants et plus respectueuses de l’environnement ont vu le jour. La plus connue était la maison basse consommation, un label désormais disparu grâce à la RT 2012 qui a généralisé son critère sélectif de consommation d’énergie (50 kWh/m²/an) à toutes les habitations neuves. Comment s’y retrouver entre tous ces nouveaux types de constructions ?


La maison passive et la maison HQE

La maison passive : Pourquoi passive me diriez-vous ? Tout simplement parce qu’elle ne consomme absolument aucune énergie (ou presque) qui ne soit pas naturelle pour se chauffer. En réalité, une maison passive consommera 15 kWh par m² et par an de chauffage, une quantité infiniment faible en rapport aux maisons classiques. Comment y arrive t-on ? Par des principes aussi simples qu’antiques : une orientation optimale de la maison en fonction de l’ensoleillement, des ventilations adaptées à la surface et à l’usage (comme le principe de puits canadien ou provençal, redécouvert il y a peu) ainsi que par une isolation parfaite tout en évitant les ponts thermiques. Économique sans aucun doute, sauf à l’achat, car on considère qu’il faut lui allouer 20 % de budget supplémentaire par rapport à une habitation classique, son rendement sera donc à considérer dans le temps. De plus on souhaite économiser de l’énergie mais le choix des matériaux en revanche lui n’est pas restrictif donc pas toujours aussi écologique que l’on peut le croire...
La maison HQE : En gardant les mêmes principes de bases que la maison passive on y ajoute des conditions environnementales : un impact écologique faible pour son environnement tout comme pour ses habitants. La maison HQE n’est pas fondée sur un principe de normes, contrairement à la maison passive qui est un label, mais sur un principe de buts à atteindre du début de la construction à la fin de son cycle de vie.

La maison positive : son but, ses différentes possibilités

La maison positive, dite BEPOS, pourrait devenir la maison de demain car la RT 2020 envisage de suivre ce modèle de construction. Déjà étudiée sous les mêmes critères que les maisons passives (rendement maximal de l’ensoleillement, isolation optimale, ventilation contrôlée et diminution des ponts thermiques) on ajoute à ces dispositions les moyens les plus écologiques pour traiter l’eau, chauffer ou bien encore produire de l’électricité. Afin de gérer au mieux sa consommation d’eau on installera alors un récupérateur des eaux de pluie afin d’alimenter ses besoins en eau non potable (toilettes, arrosage…), on peut aussi faire installer une micro station d’épuration en lieu et place de la fosse toutes eaux qui retraitera les eaux usées afin de les dépolluer. Pour les douches, pourquoi ne pas installer un chauffe-eau solaire couplé à votre chauffe-eau électrique ? Pour se chauffer, pourquoi ne pas faire appel à la désormais célèbre pompe à chaleur ou au poêle à bois, connus pour leurs qualités environnementales et économiques ? Enfin saviez-vous que vous pourriez devenir vous-même producteur d’électricité ? Grâce à des panneaux photovoltaïques installés sur votre toit ou une belle éolienne placée dans votre jardin vous produirez de l’énergie que vous pourrez redistribuer sur le réseau tout en le revendant.

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Rédigé par , le Samedi 26 Avril 2014 et déjà lu 3191 fois.
Après avoir débuté ma carrière comme pigiste puis comme journaliste pour de grands médias… En savoir plus sur cet auteur

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